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TÉMOIGNAGES

Une fois formés par Laval 3DI, les étudiants prennent des chemins aussi variés que structurés et spécialisés.

Il y a eu le penchant 3D artist au début, puis le Game design m'a intéressé et m'a poussé à entrer en master à Angoulême, à l'ENJMIN.

Nicolas ZELVELDERLevel Designer at Dontnod Entertainment

Après un Bac S au Mans, Nicolas Zelvelder fait deux fois les portes ouvertes de Laval 3DI avant de s’inscrire en Licence Jeux Vidéo et Médias Interactifs. “Au lycée, j’étais en option cinéma. Je peux dire que j’ai toujours voulu travailler dans l’audiovisuel et l’animation 3D.”

Au départ, à Laval, la pratique et les cours sont très différents de ce à quoi que le jeune homme s’attend. “J’ai été surpris de toucher à tant de choses si rapidement. Notamment pour ce qui concerne les arts plastiques et le numérique. Petit à petit mon profil s’est affiné. Il y a eu le penchant 3D artist au début, puis le Game design m’a intéressé et m’a poussé à entrer en master à Angoulême, à l’ENJMIN.” C’est alors que l’étudiant se prend de passion pour le Level design avant d’en faire finalement son métier. “Il s’agit de concevoir les premières bases de niveaux d’univers. On est un peu les architectes du jeu. Nous donnons les premières impressions aux joueurs. C’est la première base avant que les Level artists viennent embellir tout ça.”

Désormais Level artist embauché par Don’t Nod, éditeur et développeur français et créateur de jeux narratifs originaux dans les genre aventure, à la suite de son stage dans ce même studio qui compte plus de 300 salariés rien que pour sa section parisienne (un autre pôle existe à Montréal), Nicolas, du haut de ses 24 ans, convient qu’il a trouvé là “un emploi et un poste qui lui convienne vraiment”. Tout simplement.

Le corps enseignant et les intervenants ont été très à l'écoute et très motivants, ils s'efforcent de transmettre un programme riche et varié.

Mélanie MONTASAnimatrice 3D chez Blue Spirit Productions

Diplômée de la promotion 2017-2018 du parcours Pro Infographie 3D temps réel, Mélanie Montas est arrivée à 29 ans sur le campus de Laval 3DI en quête d’une reconversion professionnelle.

“Je travaillais dans un bureau d’études spécialisé en éclairage urbain à Tours et j’ai fait un burn out. Je viens d’un milieu modeste et c’est par un concours de circonstances que je me suis retrouvée à faire des études d’ingénieur, après être sortie du lycée avec un Bac S option arts plastiques. J’ai cependant toujours voulu faire de l’animation, mais je n’avais pu jusqu’alors me le permettre.” Mélanie se met alors à la recherche d’une formation dans la 3D pour se réorienter. “Cela faisait longtemps que je n’avais pas dessiné et, pour rattraper mon retard et réussir à faire du dessin animé, je me suis dit que le plus efficace était de passer par la case 3D. C’était une déduction purement personnelle.”

Bingo ! Après une visite aux portes ouvertes, Mélanie intégrera la licence professionnelle de Laval 3DI. Elle observe dans le rétro que même si “ce n’était pas si simple de retourner sur les bancs de l’école”, “le corps enseignant et les intervenants ont été très à l’écoute et très motivants, ils s’efforcent de transmettre un programme riche et varié”. Après son stage de fin d’études de six mois chez Blue Spirit, elle est embauchée chez ce studio d’animation de 200 salariés à Angoulême. Une solide maison de production qui balaie l’ensemble des missions de la modélisation jusqu’au composting. “Pour faire simple, en tant qu’animatrice 3D, je donne vie à des personnages suivant un story board d’après les directives du réalisateur.” Dernier travail en cours, une version revisitée d’Alice au pays des merveilles… “Inspirant et assez amusant”. Mais surtout “aucun regret” au compteur pour celle qui s’estime aujourd’hui “super contente” d’avoir opté pour Laval 3DI après ce virage professionnel réussi.

Je n'aimais pas la 3D au début. Et puis à force de persévérance, j'ai approfondi ce qui deviendrait rapidement une passion.

Edouard BOUDETTechnical Artist at Box Dragon

À 25 ans, Edouard Boudet ne boude pas son plaisir. Technical artist depuis un an et demi pour le compte du studio Box Dragon, à Göteborg, en Suède, cet ancien étudiant en licence Jeux Vidéo et Médias Interactifs à Laval 3DI “aide les artistes à se développer, à créer leurs outils, à maîtriser le workflow, et à communiquer avec les développeurs pour que tout roule au sein du studio”.

Environnement à taille humaine, une douzaine de professionnels l’entourent actuellement, ce studio lui offre la possibilité “d’avoir la main sur les projets en cours”. Selon ses dires, “un régal”. Diplômé d’un bac ES, se dérivant “pas très scolaire au départ” mais avec “un penchant prononcé pour le dessin depuis la troisième”, Edouard précise : “Je n’aimais pas la 3D au début. Et puis à force de persévérance, j’ai approfondi ce qui deviendrait rapidement une passion. Avec les projets jeux développés en licence, j’ai appris la programmation puisque personne ne voulait s’y coller. De là est né mon profil technique. J’ai été naturellement attiré par les logiciels, les moteurs, le langage de programmateur.”

Après un stage chez Ubisoft Owlient en dernière année de licence, il signe chez la société française son premier CDD. “J’ai alors fait beaucoup d’automatisation et de logiciels 3D. Et puis j’ai eu l’occasion de développer mon premier jeu en production, Tom Clancy Elite Squad. Il s’agissait de la première tentative pour Ubisoft de créer un jeu mobile triple A.” Puis l’opportunité suédoise est venue frapper à sa porte. De sa formation à Laval 3DI, il retient “un temps libre idéal pour travailler et se découvrir avec les autres étudiants, et un contact privilégié avec les encadrants pour se faire guider au mieux vers sa spécialité”.